Que je t’aime pose la question du sentiment de Phèdre, comme une maladie que tout le monde peut contracter, un virus. Une femme aime un homme qui ne l’aime pas : la puissance de son désir contient et libère en elle le désastre à venir. Dans un espace hors-champ de sublimation, le texte devient une partition œuvrant à la métamorphose du langage et du sens (répétition, permutation, variation), exigeant de l’acteur une implication complète presque sportive.