Adaptation et interprétation
Dominique Frot
Adaptation et interprétation
Dominique Frot
avec la complicité
et l’accompagnement de
François Nouel
Composition et interprétation piano
Eli Frot
Lumière
Dominique Frot
avec la complicité
de Christophe Forey
et Sébastien Piron
Production
Dominique Frot et
François Nouel
(Passageprod)
Post-Production
On s’en occupe
Corine Péron
Photo 1 Pascal Gely
Photos 2-3 Guy Delahay
Réactions en chaîne d’après Éric Vuillard (Prix Goncourt 2017)
IL RESTE CETTE FASCINATION D’UNE INTOLÉRANCE INSUPPORTABLE.
Il faut se frotter au texte d’Éric Vuillard L’ORDRE du JOUR pour s’offrir la performance de Dominique Frot.
D’accueillir cette puissance d’un déséquilibre du DIRE et se réserver le droit de pleurer dans le NOIR. Le 20 février 1933 dixit le récit D’Éric Vuillard dont les ressemblances avec notre époque relèvent d’une utopie apocalyptique. Nous sommes sortis de l’enfer, vers cette épopée de foudre restée en mémoire. Nous subissons les stigmates de l’enrichissement des grands groupes issus de cette dernière guerre. Siemens, Bayer, Telefunken, Frigo, Piles.
Ascenseurs de VERITÉ. Restés en friches et en fragilité de cette propagande insidieuse et moderne avec MAJUSCULE.
Ils sont 24 en costume noir trois pièces et cravate à devoir se sentir responsable d’un passé proche et lointain. Résurgence de spectres, ils ont décidé d’explorer la dégénérescence d’un peuple face à la montée d’Hitler dont l’histoire, envahit notre présent sans discontinuer. Sur cet air du temps qui se volatilise, là où se dépose les excès d’une époque industrielle qui scrute les dysfonctionnements en quête d’un sens introuvable. Quelques notes de la Neuvième symphonie de Beethoven particulièrement prisées sous le IIIe Reich illustrèrent lescérémonies privées à Berlin.
Reste que quelque chose cloche indécemment « Depuis l’origine du monde, on ne pense qu’en apnée », Dans l’effarement d’une « intoxication de l’âme ». Dominique Frot porte une résistance sacrée dans sa voix. Le pouvoir vertical de s’instruire de l’imperceptible. L’étrangeté d’une immobilité, un visage ravagé de cette peur invisible. Quelque chose se déclenche, se soulève d’une indignation, de survivre, de crier cet amour furieux de l’indignité à la dignité. Son effacement public en lumière laisse éclore cette flamme irradiante. Irradiée d’une aura d’amour si furieusement silencieux de parfaire ces silences à l’arrêt. D’un écartèlement. De l’humilité. D’un bouleversement dont nous sommes les veilleurs, les descendants en suspension de rester atteints par filiation. D’êtres en devenir. Il restait ce jour-là, ce pouvoir horizontal de destins persécutés ou l’évacuation des juifs employés à la chaine en sous-main s’est soldée pour tout compte à 1150 dollars. L’on pourrait dire qu’ils ne sont pas restés dans l’ombre. Que certains ont signés leurs noms en effaçant certaines lettres. Que mon propre nom s’était inscrit sur le passeport de mon grand-père en 1940 Mayer Rochwerk avec un K. Selon la résonance Allemande et certains autres jours. Il se signait et s’épelle à ce jour avec un G. Amitiés et reconnaissances.
Camille Rochwerg
Montage Teaser
Stéphane Cousot
Captation du spectacle
images et prise de son
Arny Berry, Jean Yves Bertrand
Saison 2021 . 2022
Représentation à 18h Samedi 2 Novembre 2019
Festival de l’Escabeau, à Briare dans le loiret
Du Jeudi 12 au Samedi 14 Décembre 2019 à 20h30
Théâtre du petit matin, Marseille
Du mercredi 29 au jeudi 30 avril 2020
et Du vendredi 1er au vendredi 8 mai 2020
Théâtre de La Reine Blanche, Paris
Mardi 14, jeudi 16 et samedi 18 juillet à 15h30
Théâtre 14 dans le cadre de ParisOFFestival, Paris
31 octobre 2020
Brême – Festival globale° (en allemand)
15 novembre 2020
Festival de Kiel (en allemand)
11 et 12 mai 2021
Kokolampoe Centre dramatique, Saint-Laurent du Maroni (Guyane)
Juillet 2021
La Reine Blanche, Festival d’Avignon
François Nouel (Passageprod)
Dominique Frot
Corine Péron . On s’en occupe.