« Nothing behind me, everything ahead of me, as is ever so on the road. »
(Rien derrière et tout devant, comme toujours sur la route.) J. Kerouac Howl publié en 1956 est un long cri.
CE TEXTE PUISSANT
PREND À BRAS LE CORPS tous les grands thèmes tragiques ; commence par la drogue ; glisse vers le sexe, le voyage, la politique, la folie, la liberté ; s’insurge contre cette Amérique matérialiste et conformiste d’après-guerre qui écrase les individus ; le tout porté par une rythmique incantatoire, voire hypnotique, où les mots accolés, les images syncopées font de chaque vers libres un flash mental martelé, rythmé par la répétition du « qui ».
APPELLE à l’insurrection sacrée, à la révolte contre l’hypocrisie morale bien-pensante de l’époque à la recherche effrénée d’un nouveau mode de vie à la libération des pensées par le sexe, par les drogues, par la route, EST UNE MAGNIFIQUE PEINTURE D’UNE ÉPOQUE.