Mise en scène et scénographie
Hubert Colas
Assistanat mise en scène
Sophie Nardone
Lumières
Pascale Bongiovanni
et Hubert Colas
Vidéo
Patrick Laffont
Univers sonore
Zidane Boussouf
Avec
Isabelle Mouchard
Thierry Raynaud
Frédéric Schulz-Richard
Manuel Vallade
et en alternance
Pierre Laneyrie
et Yuval Rozman
Direction de communication
On s’en occupe
Corine Péron
Photos . Hervé Bellamy
De Martin Crimp
Trilogie composée des pièces Tout va mieux, Face au mur (traduction de l’anglais par Elisabeth Angel-Perez) et Ciel bleu ciel (traduction de l’anglais par Hubert Colas) L’Arche Editeur est agent théâtral
Martin Crimp
Dramaturge de la dérision, Martin Crimp s’affirme ces dernières années comme l’un des plus brillants auteurs du théâtre européen. Ses trois pièces courtes, Ciel bleu ciel (Whole blue sky),Face au mur (Face to the wall) et Tout va mieux (Fewer Emergencies), sont des projets singuliers qui nous entraînent dans les dédales d’un inquiétant univers urbain. Suite à un travail de mise en espace sur les textes Face au mur et Tout va mieux, Hubert Colas commande à Martin Crimp un troisième texte Ciel bleu ciel pour former cette trilogie.
Hubert Colas
« Cela part de rien. Il y a des êtres. Ils sont simplement là. Attendent-ils ou bien savent-ils quelque chose ? Quelque chose qu’ils vont nous révéler, nous apprendre, parce qu’ils sont là, devant nous, sans être des personnages. Il faut quatre acteurs nous dit l’auteur, 1 2 3 4. Ils viennent face à nous avec des mots simples mais très vite saisissants. Un reflet du monde nous parvient. Ce qu’ils disent, ce qu’ils décrivent, est comme là, sous nos yeux, une mémoire vivante de ce qui nous entoure dans les sociétés occidentales ; le calme semble-t-il… Et puis, tout à côté, ou peut-être même chez nous, tout vacille. L’effroyable au milieu du calme et du banal, arrive et nous frappe ou frappe des innocents, nos proches.
Il nous vient alors des images, on se souvient des actes commis dans des lieux publics, une mairie, une école, comme dans Face au mur où l’effroi et la violence entrent dans une banale salle de classe et sèment la terreur. C’est chez nous, dans nos quartiers, dans nos rues, dans nos maisons, que la terreur peut entrer à tout moment.
« À l’abri de rien » pourrait être le sous-titre de ces trois pièces courtes. Sortant du théâtre, on nous apprend que pendant que nous étions bien assis confortablement sur nos fauteuils, à deux pas, des êtres sont blessés, peut-être morts.
Ces trois textes nous rappellent avec légèreté, humour et une violence froide que le confort, où le plus grand nombre d’entre nous se repose, nous fait oublier toute une partie du monde.
A tout moment, elle peut surgir face à nous, exprimant par n’importe quel moyen son désir de vivre. Exprimant peut-être par l’horreur, l’espoir d’une identité retrouvée. Si ces actes ne sont pas justifiables, rien ne justifie non plus que nos sociétés modernes ne recherchent pas, par de nouveaux chemins, une plus grande humanité entre les êtres. »
Saison 2015 . 2016
Le 31 mars et le 1er avril 2016
Diphtong Cie
Théâtre du Gymnase de Marseille, Festival d’Avignon, Festival Perspectives de Sarrebruck, Allemagne.
Montévidéo
centre de créations contemporaines