Créations et Spectacles en Tournée 2015 . 2016
D/HC en création, Hubert Colas est actuellement en répétition à Nanterre-Amandiers pour la prochaine création de Diphtong Cie : Une Mouette et autres cas d’espèces – création du 26 au 30 avril 2016 au Théâtre du Gymnase-Bernardines à Marseille.
Diphtong Cie est conventionnée par le Ministère de La Culture et de la Communication – Direction Régionale des Affaires Culturelles de Provence Alpes Côte d’Azur, et subventionnée par la Ville de Marseille, le Conseil Régional Provence Alpes Côte d’Azur, le Conseil Général des Bouches-du-Rhône.
Créations et Spectacles en Tournée 2015 . 2016
Un Théâtre traversé par des théâtres, des écritures cherchant un écrit singulier courant après la forme la plus sûre de sa représentation. Des acteurs aux prises avec leurs désirs d’être reconnus. La valse du pouvoir des mots, du pouvoir de l’amour, du pouvoir pour le pouvoir. Des regards. Des mots fantômes comme autant de douleur et de jouissance pour rester en vie.
Une pièce écrite, revisitée par le prisme d’auteurs contemporains qui se saisissent de La Mouette d’Anton Tchekhov pour parler de leur écriture, de leur perception du monde, de l’amour, de la littérature, du théâtre, pour parfois mieux dénoncer ce qui ne serait que narcissisme et complaisance bourgeoise. Où se cache l’art ? Tout n’est-il que représentation ?
Après avoir monté un premier classique contemporain : Le Mariage de Witold Gombrowicz qui n’était autre que la satyre sincère et loufoque d’Hamlet de Shakespeare, après avoir monté ce même Hamlet avec la mémoire du Mariage, Hubert Colas entreprend ici avec l’aide de six auteurs une réécriture de la pièce mythique de Tchekhov elle-même hantée par les figures hamletiennes.
Du 26 au 30 avril 2016 au Théâtre du Gymnase-Bernardines à Marseille.
Créations et Spectacles en Tournée 2015 . 2016
Trilogie composée des pièces Tout va mieux, Face au mur (traduction de l’anglais par Elisabeth Angel-Perez) et Ciel bleu ciel (traduction de l’anglais par Hubert Colas) L’Arche Editeur est agent théâtral
Martin Crimp Dramaturge de la dérision, Martin Crimp s’affirme ces dernières années comme l’un des plus brillants auteurs du théâtre européen. Ses trois pièces courtes, Ciel bleu ciel (Whole blue sky),Face au mur (Face to the wall) et Tout va mieux (Fewer Emergencies), sont des projets singuliers qui nous entraînent dans les dédales d’un inquiétant univers urbain. Suite à un travail de mise en espace sur les textes Face au mur et Tout va mieux, Hubert Colas commande à Martin Crimp un troisième texte Ciel bleu ciel pour former cette trilogie.
Hubert Colas « Cela part de rien. Il y a des êtres. Ils sont simplement là. Attendent-ils ou bien savent-ils quelque chose ? Quelque chose qu’ils vont nous révéler, nous apprendre, parce qu’ils sont là, devant nous, sans être des personnages. Il faut quatre acteurs nous dit l’auteur, 1 2 3 4. Ils viennent face à nous avec des mots simples mais très vite saisissants. Un reflet du monde nous parvient. Ce qu’ils disent, ce qu’ils décrivent, est comme là, sous nos yeux, une mémoire vivante de ce qui nous entoure dans les sociétés occidentales ; le calme semble-t-il… Et puis, tout à côté, ou peut-être même chez nous, tout vacille. L’effroyable au milieu du calme et du banal, arrive et nous frappe ou frappe des innocents, nos proches.
PROCHAINES DATES . Le 31 mars et le 1er avril 2016 au Bois de l’Aune, Aix-en-Provence
d’Annie Zadeck
Mise en scène et scénographie
Hubert Colas
Assistanat mise en scène
Sophie Nardone et Yuval Rozman
Lumières
Hubert Colas et Fabien Sanchez
Vidéo
Hubert Colas et Patrick Laffont
Son
Frédéric Viénot
Musique
Oh! Tiger Mountain
Construction du décor
Atelier décors de humain TROP humain – CDN Montpellier
Créations et Spectacles en Tournée 2015 . 2016
Il y en aura 524. Des questions que d’ordinaire les enfants n’osent pas poser aux parents, des questions en attente qui se posent un jour aux fantômes, aux ainés disparus. Parfois, on peut, avec tout son corps, avancer comme une interrogation muette, la creuser encore plus au fil du temps avant d’en faire quelque chose de nécessaire et d’urgent. Annie Zadek appartient à cette génération, née après la dernière guerre, qui a subi, pour vivre la vie à tout prix, un lourd silence, celui du destin familial juif-polonais. Un jour, il est donc urgent d’évaluer la contamination du présent par le passé, de mesurer son infiltration dans nos esprits et dans nos corps pour agir avant qu’il ne soit trop tard, atténuer ce que l’on pourrait appeler les douleurs fantômes, invisibles.
REPRISE . Du 12 mai au 4 juin 2016 à La Colline – théâtre national, Paris
Spectacle au répertoire
“Passé un certain âge – celui d’une certaine jeunesse – nous regardons vers ceux qui nous suivent et nous voyons que les codes qu’ils inventent et entretiennent pour communiquer, nous échappent. Qu’est-ce à dire ? Par écart de langage, par code vestimentaire ou d’autres signes, ils nous disent le besoin qu’ils ont d’écrire à leur tour la vie qu’ils comptent mener.
ZONE EDUCATION PRIORITAIRE
pourrait être le terrain de jeu où l’auteur Sonia Chiambretto nous livre sa vision des états d’être d’une nouvelle génération qui, au-delà de son désappointement pour le monde dans lequel elle s’apprête à vivre, témoigne par une ironie poétique le scandale d’un enfermement à l’intérieur duquel nous feignons de vivre.”
Hubert Colas
Spectacle au répertoire
“Mon Képi Blanc, composé comme une partition sonore, est écrit à partir d‘entretiens, de conversations enregistrées avec des Képis Blancs de la Maison mère de la légion étrangère à Aubagne. (…)Les légionnaires parlent une langue mixte et commune à eux tous, une langue bouleversée, une langue qui dit un temps et un lieu oubliés, une langue française «étrangère» (…),une langue nouvelle (…) dont la structure même constitue une matière sonore, un paysage qui fait sens à une représentation de l›exil, de l’itinérance, de la guerre, de la rupture, de la renonciation, de la perte, mais aussi de l’utopie et des croyances….”
Sonia Chiambretto
Spectacle au répertoire
(…) Kolik met en scène l’individu face à lui-même au moment de sa mort, il boit et en même temps qu’il incorpore le liquide (bière ? eau ?) il vide sa tête de tout ce qui l’encombre en une logorrhée ininterrompue. En dix-sept chapitres comme autant de thèmes qui l’obsèdent (la science, la musique, etc.), le narrateur parle, parle, parle, jusqu’à évoquer enfin la mort…
(…) Par la radicalité « politico-subjective » de ses textes, Rainald Goetz semble réellement rendre audibles les effets de l’Histoire sur la structure mentale des individus. Il nous dévoile aussi chez certains, si minimes soient-ils, les éléments d’une résistance et d’une régénération possible.
Spectacle au répertoire
“Ils sont nés dans les années quatre-vingt-dix. Pendant la décennie noire (années du terrorisme). Garçons et filles. Habitent sur les hauteurs de la ville d’Alger. Ils étudient. Ils passent les nuits à la Stresa, au Pacha, au Hilton. Ils suivent les DJ’s, boivent de l’alcool, cherchent de la MDMA. Fréquentent les plages militarisées… Très seuls au fond, ils sont ballotés entre une culture politique nourrie par les récits de guerre de libération et le néant du quotidien de la jet-set algérienne. Ils circulent dans les aéroports entre la France, le Canada, la Belgique, les États-Unis, l’Algérie. Ils écoutent de la musique, fort”.
Sonia Chiambretto